Le Parlement européen a récemment fait des annonces fracassantes concernant l’avenir de la mobilité. L’objectif est clair : bannir les moteurs à combustion interne d’ici 2035 pour atteindre la neutralité carbone. Bien que cette nouvelle régulation ne concerne pas explicitement les motos et scooters thermiques, elle soulève toutefois de nombreuses questions.
Table des matières
La proposition d’interdiction des moteurs thermiques par l’UE
L’annonce du Parlement européen
Le 8 juin 2022, le Parlement européen a franchi une étape importante dans son objectif de neutralité carbone en adoptant une régulation visant à mettre fin à la vente de véhicules thermiques dès 2035. Cette décision historique, validée par 339 députés européens, inclut l’interdiction des moteurs essence, diesel, gPL et même hybrides.
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EBERTH 6,5 CV Moteur thermique à essence Moteur de kart avec arbre de 19,05 mm Ø, sécurité contre manque d'huile, 4 temps, 1 cylindre, 196 ccm cylindrée, refroidissement air, démarrage câble -
Moteur Thermique 7,5CV 4 Temps Moteur Karting 212cc Moteur à essence OHV Moteur Thermique, Arbre de 20 mm de diamètre - Monocylindre incliné à 25° - Refroidissement à air forcé -
Moteur à explosion essence 2 temps 42cc universel monocylindre refroidissement par air pour débroussailleuse tondeuse tondeuse à gazon sécateur, démarreur à déchirure
L’étape législative suivante
Cette mesure n’est pas encore entièrement actée. Pour être définitivement approuvée, elle doit passer devant le Conseil de l’Union Européenne. Cette instance aura le dernier mot sur la mise en application effective de cette interdiction radicale.
Après avoir posé les bases de cette nouvelle régulation imposée par l’Union Européenne, abordons désormais ses impacts potentiels sur nos deux-roues préférés.
Les impacts potentiels sur les motos et scooters à essence
Un domaine non inclus dans l’interdiction
À ce jour, les motos et scooters thermiques ne sont pas explicitement cités dans l’interdiction de 2035. Le secteur du deux-roues dispose en effet de moins d’alternatives électriques comparé au marché automobile. De plus, le parc de véhicules deux-roues est moins polluant que celui des voitures, ce qui explique cette différenciation.
Risque d’une future inclusion
Néanmoins, il n’est pas exclu que les deux-roues soient un jour impactés par une régulation similaire. Une telle mesure pourrait radicalement changer le visage de la mobilité urbaine et interurbaine.
Nous avons vu comment cette décision pourrait impacter le monde des deux-roues. Analysons maintenant les débats qu’elle soulève au sein même du Parlement européen.
Le débat au sein du Parlement européen : entre avancées et résistances
Une opposition affirmée
Le Parti populaire européen (PPE) s’oppose frontalement à cette interdiction. Ils plaident pour la révision de la loi afin d’inclure les carburants alternatifs zéro émission après 2035.
Des obstacles majeurs à surmonter
En plus de ces résistances politiques, des obstacles techniques doivent être surmontés. Parmi eux, le retard dans la réduction des émissions de CO2 des voitures thermiques et le développement insuffisant des carburants alternatifs, soulignés par un rapport de la Cour des comptes européenne. Ces éléments questionnent la capacité de l’Union Européenne à respecter l’échéance de 2035.
Entrons dans le vif du sujet : les alternatives électriques sont-elles prêtes à prendre le relais ?
Les alternatives électriques sont-elles prêtes à prendre le relais ?
Un marché encore jeune
Si les voitures électriques connaissent un essor conséquent, le secteur des deux-roues est encore en plein développement. Les constructeurs peinent à proposer des modèles alliant performances, autonomie et prix abordable.
Des progrès nécessaires
Il faudra cependant que ces véhicules bénéficient d’améliorations significatives pour pouvoir se substituer entièrement aux deux-roues thermiques. Autonomie limitée, temps de recharge long, coût élevé : autant d’obstacles qui devront être surmontés pour convaincre les utilisateurs.
Enfin, terminons par une analyse des enjeux économiques et environnementaux que représente cette transition vers l’électrique.
Les enjeux économiques et environnementaux de la transition vers l’électrique
Un défi économique majeur
Cette transition représente un défi colossale pour les constructeurs. Ils doivent repenser leurs gammes produits, mais aussi leurs chaines de production, ce qui représente des investissements conséquents.
Un impact environnemental positif
Au-delà des défis, cette transition vers l’électrique offre une perspective positive : celle d’une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre. Une condition essentielle pour atteindre l’objectif de neutralité carbone fixé par l’UE.
